" Il n’y a que 2 puissances au monde, le sabre et l’esprit. A la longue le sabre est toujours battu par l’esprit." Napoléon

vendredi 3 janvier 2020

WATERLOO AVEC LE P'TIT TONDU

Quoi de mieux pour débuter l'année qu'une bataille sur la règle le petit tondu. Simple, intuitive et au rendu finalement assez proche de la réalité, elle permet de rejouer des batailles au niveau de la brigade. Pour fêter la nouvelle année, nous étions 4 joueurs bretons regroupés autour du champ de bataille de Waterloo. Une centaine d'unité au 28mm étaient rassemblées pour se chamailler autour d'Hougoumont, de la Haie Sainte ou encore de Papelotte.

 Nous avions choisi un scénario avec le placement historique. L'aile gauche alliées est prête à recevoir  les Français avec la Haie Sainte solidement tenue.
 En face, le Ier corps français, appuyé par la grande batterie (équivalente à environ 70 canons) se prépare. Il est 1100 du matin. Les premiers obus sont tirés sur la ligne alliée qui s'est repliée au Nord du chemin pour se protéger.


 Sur le flanc droit des alliés les unités débutent leur déploiement avec la brigade de la garde Anglaise retranchée dans Hougoumont. Il va falloir rapidement l'appuyer avant que le IIe corps français ne la submerge.

 Le Français entame ses déplacements avec une volonté évidente de contourner Hougoumont dans un premier temps. la cavalerie légère de Piré éclaire la marche des brigades d'infanterie.
 Pour le moment le Ier corps attend la préparation d'artillerie alors que le Ive corps de cavalerie se déploie déjà sur le flanc Est des Français.
 La cavalerie légère britannique, forte de 5 brigades se regroupe pour faire face aux 13e et 14e division de cuirassiers. Une bataille de cavalerie va s'engager devant la Papelotte, les cuirassiers finissant par céder le terrain face au surnombre des Anglais.
 A l'Ouest, le second corps Français continue son contournement avec le IIIe corps de Cavalerie (2 divisions de cuirassiers) qui se mêle à la danse.
 Les Alliés déploient la cavalerie hollande-belge pour couvrir leur flanc et s'opposer à cette menace imminente.
 Au centre, le premier corps français surprend tout le ponde en obligeant directement entre la Haie Sainte et Hougoumont pour fondre sur les positions du premier corps allié. Une forte concentration de troupes se prépare dans cette zone du terrain.

 Néanmoins, la Haie Sainte tient toujours et la cavalerie à cheval anglaise prête main forte à la brigade d'Omptenda.
 La Bataille se concentre sur le flanc Ouest et Hougoumont est désormais isolé par les 2 corps d'armée français.

 La manoeuvre d'enveloppement des français semble désormais arrivée à terme et les cuirassiers se déploient pour percer le dispositif Holland-belge et ouvrir la porte au fantassins du second corps.

 Mais les Alliés sont prudents. Conscients de la force des cuirassiers face à l'inexpérimentée cavalerie hollandaise, ils regroupent leur cavalerie sur les hauteurs à l'arrière des fantassins.
 Pendant ce temps, entendant déjà des bruits dans le bois de Paris à l'Est, le Français débute le déploiement de la garde au niveau de Plancenoit.
 Il était temps car le IV corps Prussien, cavalerie en tête débouche de l'Est. Nous sommes au tour 16 sur les 30 que compte le scénario. Les armées sont désormais bien déployées et le champ de bataille s'embrase.
 Les Anglais veulent appuyer l'attaque des Prussiens en lançant la division Picton qui profite du départ du premier corps Français dans la région d'Hougoumont.
 Pendant ce temps sur la droite de la ligne Alliée, la cavalerie hollande-belger tient tête malgré de lourdes pertes aux cuirassiers Français.
 Les Prussiens débutent leur attaque en chassant la cavalerie légère française qui protégeait la zone. Se dresse désormais face à eux la redoutable garde impériale.
 Plancenoit est solidement défendue et les fébriles brigades de LAndwehr du IV corps prussien se lancent dans des combats d'escarmouches permettant de fixer les vieilles moustaches à défaut de les faire fléchir.
 Picton prend pied sur les hauteurs près de la Belle Alliance. Le Français engage alors sa dernière réserve pour bouger le trou : le VI corps d'infanterie.
 Sur la partie Ouest du champ de bataille, Hougoumont est tombé mais le second corps Français a subi de très lourde pertes et il est repoussé par le feu des lignes britanniques. On ne le reverra plus...

 En cette fin de journée, les alliés cherchent à pousser leur avantage en lançant une attaque avec le corps de Brunswick laissé jusqu'à alors en réserve. L'objectif est de reprendre Hougoumont avant la tombée de la nuit.
 Il est 2000. Les Français ont reconstitué une ultime ligne de défense qui va de Plancenoit à Hougoumont. LE II corps d'armée Prussien se présente à son tour sur le champ de bataille.


Au final, les 2 armées finissent amoindries mais sans être brisées. C'est une courte victoire des alliés 11 points à 10 qui reflète bien cette journée très acharnée et équilibrée. Les plans inhabituels des 2 camps nous aura permis de prendre beaucoup de plaisir dans cette bataille et une fois de plus la règle le petit tondu a démontré toute sa pertinence.

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