" Il n’y a que 2 puissances au monde, le sabre et l’esprit. A la longue le sabre est toujours battu par l’esprit." Napoléon

vendredi 14 novembre 2014

WAGRAM - COMPTE RENDU DE BATAILLE CCN

Pour illustrer la règle CCN et en utilisant mes règles avancées ajoutées à la règle de base (voir article du 10/11/2014), j'ai choisi de présenter le dernier scénario de l'extension n°3 sur les Autrichiens. Ce scénario permet de rejouer l'attaque du corps de Davout le second jour de la bataille de Wagram (6 juillet 1809). 
Les 2 armées composées de forces sensiblement équivalentes sont séparées par le Rusbach. Les Français, commandés par Davout doivent s'emparer du village de Markgrafneusiedl et des hauteurs au nord de cette position. Les Autrichiens, positionnés en défense doivent s'appuyer sur un terrain particulièrement favorable pour contenir les Français au Sud. La supériorité du commandement français est marqué par le nombre de cartes (6 contre 4 et le nombre de généraux 6 contre 5)



Le plan des Français est simple : attaquer au centre pour s'emparer de l'église afin d'attirer le maximum de troupes autrichiennes au centre. Puis, dans un second temps, lancer une attaque de cavalerie sur l'aile droite en profitant de la supériorité numérique de la cavalerie française pour envelopper le centre autrichiens et s'emparer des hauteurs. L'aile gauche française ne doit pas être engagée puisqu'elle ne bénéficie pas d'un rapport de force et d'un terrain favorable sur cette partie du champ de bataille.  



Le tirage au sort des cartes n'est pas trop favorable aux Français (plusieurs cartes attaque à gauche). Il va devoir mener quelques combats d'escarmouches sur le flanc gauche sans consommer ses troupes pour faire tourner les cartes. Heureusement, l'autrichien n'est pas mieux servi.

Après 2 tours, le français a harcelé le village à l'ouest en causant quelques pertes à l'infanterie autrichienne. Surtout ses cartes ont tourné, il a gagné 2 points d'ordre et il est prêt à lancer une attaque au centre. Côté autrichien, la défense est en place et on attend Davout de pied ferme. Une attaque combinée française (infanterie de ligne / artillerie) sur l'église élimine 3 blocs de l'unité d'infanterie légère autrichienne.

Après ces quelques escarmouches, le français est prêt pour l'attaque qui doit affaiblir le centre autrichiens. Une combinaison avance coordonnée/marche forcée/charge à la baïonnette doit se dérouler dans les 3 prochains tours...

L'attaque a été sanglante. L'église est tombée entre les mains des Français mais une contre-attaque autrichienne à partir du village et appuyée par l'artillerie sur les hauteurs a détruit une unité française. Avec tous ces combats, les 2 camps ont commencé à accumuler des points d'ordre qu'ils vont pouvoir utiliser.



Le plan français va pouvoir passer à sa seconde phase car les cartes permettant de jouer la cavalerie à l'est sortent de la pioche. Il ne manque qu'une charge de cavalerie (qui donne des bonus intéressants) pour lancer cette cavalerie.

La cavalerie est prête mais le français a souffert au centre. L'Eglise a changé 3 fois de mains et les pertes sont sévères (3 unités pour le FR, 1 pour l'autrichien).



Après 3 tours de charges françaises et de contre-charge autrichiennes, les français se sont emparés des hauteurs à l'Est en détruisant au passage 2 unités de cavalerie autrichienne.




En points de victoire, la partie est encore équilibrée à ce moment là (4 à 4 et il faut 12 pour gagner) mais les Autrichiens doivent réagir s'ils ne veulent pas se faire tourner et perdre toutes les collines (chaque case occupée par le FR rapporte 1 point). Avec la mise en carré d'une unité d'infanterie légère; l'autrichien n'a plus que 3 cartes. Pas facile pour coordonner une contre-attaque. Ils utilisent ses généraux et ses pions d'ordre (voir règles spéciales). Malheureusement sans cavalerie et avec des unités d'infanterie diminuées cela n'est pas suffisant ! Les Français prennent solidement pied sur la colline (8 points à 4 pour le Français).


Les Français n'ont plus qu'à donner le coup de grâce en attaquant avec l'infanterie au centre ou la cavalerie à l'Est sur des unités autrichiennes au bord de la rupture.
2 tours plus tard c'est chose faite. Les Français tiennent leurs 12 points (avec notamment 6 points liés aux objectifs terrain). Une dernière charge d'une unité de cavalerie légère autrichienne ralliée entre temps ne servira à rien. Score final 12 à 6 pour les Français. Si on compte les blocs (ART/CAV/INF), les Français ont perdu 0/14/22 et les autrichiens 3/13/25.



J'espère que ce compte rendu vous aura permis d'apprécier ce jeu. Les Français ont pu développer leur plan notamment grâce à leur supériorité de commandement (qui se reflète par le nombre de carte et le nombre de généraux qui permettent d'utiliser plus facilement les ordres). Les Autrichiens installés solidement en défense ont causé des pertes significatives aux Français pendant que ces derniers se déployaient mais ils n'ont pas pu coordonner leurs contre-attaque dans la seconde moitié de la partie.

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